Lundi le 7 octobre marquait une année complète du présent conflit à Gaza, en Palestine, et du massacre qui l’accompagne.
Au cours de cette dernière année, les événements se déroulant à Gaza ont poussé le monde entier à débattre et à se questionner, non seulement sur le présent conflit, mais également sur les relations entre les états israéliens et palestiniens.
Récemment, ces débats se sont frayé un chemin jusqu’à notre association étudiante qui, le 24 septembre dernier, tenait une assemblée extraordinaire au sujet de la Palestine.
Durant cette assemblée, les étudiants présents ont eu droit à une présentation sur la situation actuelle en Palestine. Cette présentation faite par une étudiante du cégep abordait notamment le blocus imposé aux palestiniens de même que les mauvais traitements qu’ils subissaient même avant le 7 octobre 2023. Elle citait également des statistiques sur le conflit qui dure, maintenant, depuis plus d’un an. La présentation dénonçait également l’occupation israélienne en Cisjordanie.[1]
Mais quel rapport avec le cégep?
Lors de l’assemblée, la présentatrice a rappelé que nous sommes en droit de demander des services et produits qui correspondent à nos valeurs. Autrement dit, les étudiants de Montmorency sont en droit de demander à l’association étudiante de prendre des mesures pour que leurs opinions et valeurs soient respectées et reflétées dans les activités de l’AGEM. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait.
Le 24 septembre un certain nombre de propositions été faites à l’assemblée. Les étudiants demandaient que l’AGEM adopte un mandat BDS (boycott, désinvestissement et sanctions), que l’AGEM encourage le cégep à adopter un mandat BDS et que l’AGEM publicise son mandat et les engagements qui en découlent sur ses plateformes.
Le mouvement BDS est une forme d’opposition à l’occupation israélienne qui implique, entre autres, de boycotter les produits israéliens ou de compagnies supportant Israël.
Tout en sachant qu’un tel mandat affecterait la vie étudiante et les clubs qui découlent de l’AGEM, les étudiants présents ont choisi à l’unanimité d’adopter ce mandat.
Il a également été proposé que l’AGEM mette sur pied un comité de solidarité internationale, ouvert aux membres de l’AGEM, pour développer, organiser et encourager différentes formes de mobilisation pour la Palestine.
Cette proposition ayant également été adoptée à l’unanimité, il y a dorénavant, dans le Collège Montmorency, un comité de solidarité internationale qui œuvre contre l’oppression israélienne du peuple palestinien.
[1] La Palestine est séparée en deux territoires : Gaza et la Cisjordanie.
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