Le vendredi 22 novembre dernier, certains étudiants de Montmorency se sont rassemblés devant l’entrée principale du collège. Leur but : faire lever les cours et attirer l’attention sur la participation des pays de l’OTAN dans le génocide palestinien.
La semaine précédente, l’Association étudiante avait invité les membres du corps étudiants du cégep a voter en faveur ou non d’une grève le vendredi 22. Après le vote, l’administration du collège Montmorency avait décidé qu’il n’y aurait une levée des cours que « si le boycott est constaté et que les activités de manifestation étudiantes sont significatives aux portes du Collège ». Finalement, au vu des manifestants aux portes du collège le matin du 22, la levée des cours a été annoncée peu avant 7h heures et éventuellement, un message a été envoyé aux étudiants confirmant la levée des cours.
Avec cette journée de grève, le collège se joignait à d’autres établissements dont les étudiants étaient également en grève le 22, entre autres, le cégep du Vieux-Montréal, le collège de Maisonneuve et l’UQÀM. D’ailleurs, après le piquetage aux portes de notre collège, un groupe d’étudiants s’est rendu à l’UQÀM pour y rejoindre des délégations d’étudiants de d’autres cégep.
À l’UQÀM, des spectacles musicaux et des « teach-ins » avaient été organisés, de même qu’une vente de keffiehs. Les étudiants présents avaient également l’opportunité de participer à confection de bannière en vue des manifestations prévues plus tard. Nous reviendrons à ces activités de protestations.
Je tiens d’abord à mentionner que cette mobilisation des corps étudiants dans la région n’avait rien d’un hasard et la date du 22 novembre n’avait pas été choisie pour rien. Le 22 novembre marquait en effet le début d’une rencontre entre les membres de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) qui prenait place à Montréal. Si les étudiants de divers établissements d’enseignement supérieur se réunissaient à cette date, c’était donc pour manifester, non seulement pour la libération de la Palestine, mais également contre le support offert par les membres de l’OTAN, comme le Canada, à Israël.
D’ailleurs, après un après-midi à l’UQÀM, les étudiants qui le voulaient se sont joint à une manifestation étudiante qui a plus tard rejoint un autre groupe de manifestants protestant contre l’OTAN.
Vous avez d’ailleurs peut-être déjà entendu parler de ces manifestations dans les nouvelles. Après tout, les manifestants qui voulaient attirer l’attention ont réussi à le faire. Le lendemain, les médias parlaient surtout du chaos causé par la manifestation, peut-être même plus que de la cause derrière ladite manifestation.
Une chose est certaine, cette journée de grève a permis à des étudiants du collège Montmorency et d’ailleurs d’exprimer leur désaccord quant aux évènements se déroulant présentement en Palestine et au Liban. Reste à savoir si l’on retiendra leur message ou seulement le grabuge au centre-ville.
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